Vue nocturne de la ville de Bangkok en Thaïlande de nuit avec la circulation et les buildings. La prise de vue a été faite du haut de la "Ghost Tower" à côté de la Chao Phraya

Apprivoisez la photo de nuit en voyage

J’imagine que vous avez déjà ressenti cette déception lorsque vous aviez voulu photographier une rue de Bombay sublimée par des jeux de lumières colorées des néons ou les jongleurs du feu sur une plage de Koh Phi Phi à la tombée de la nuit. Mais voilà, l’appareil photo que vous avez dans les mains est bien moins performant que l’oeil humain, aussi le paysage qui se présente devant vos yeux et qui vous enchante ne sera pas perçu de la même manière par l’objectif de votre appareil ; lequel a bien du mal à s’en sortir devant ces conditions qu’il considère comme extrêmes.

Nous allons voir plus bas les raisons de ces difficultés et les astuces pour revenir de voyage avec de belles photos de nuit qui feront votre fierté quand vous les ferez partager à vos amis !

 

Attention, les conseils que vous lirez dans cet article s’adressent en priorité aux possesseurs d’appareils photo de type « reflex » , « bridge » ou « compact pro ». Tenter la photo de nuit avec un téléphone portable ou un compact « premier prix » est malheureusement compliqué puisque vous n’avez pas d’autres choix que les modes automatiques et le résultat est généralement décevant.

Pourquoi mon appareil ne voit pas la même chose que moi ?

homme qui zoome avec son oeil

L’œil humain est tout de même bien fait.
Il peut s’adapter aux différentes conditions de lumière rapidement et interpréter fidèlement la réalité, même face à des conditions de lumières difficiles comme l’obscurité (bien moins que certains animaux dans ce domaine cependant).

photo en gros plan d'un capteur de reflex numérique de type CCD
Capteur numérique

Sans m’appesantir sur ce domaine purement technique, sachez que le capteur de l’appareil numérique, tout comme l’oeil, possède un réseau de cellules photo-sensibles qui traduisent une information (la lumière) en image via un processeur qui assemble le tout.

Notre cornée et notre cerveau font grosso-modo le même boulot.
Cependant lorsque la lumière diminue, les cellules de votre appareil peinent à ré-interpréter l’image qui se trouve devant l’objectif car beaucoup moins de lumière parvient jusqu’à elles.
Ces difficultés entraînent un tas de problèmes particulièrement disgracieux sur le rendu de l’image, le plus connu étant ce qu’on appelle le « bruit ».
Cette appellation nous vient du monde de l’acoustique, le bruit étant le signal parasite perceptible sur les anciennes chaines hi-fi en fonctionnement, sans qu’aucune musique, pourtant, ne soit jouée.

Dans l’univers de la photo, on distingue deux types de bruits numériques :

  • Un bruit de luminance
  • Un bruit chromatique (ou de chrominance)
gros plan sur le bruit chromatique, appelé aussi bruit numérique
Gros plans sur le bruit chromatique

C’est ce dernier qui entre en scène lors d’une photo prise dans la pénombre ou en photo d’intérieur sans sources lumineuses importantes.

Pour résumer, une multitude de pixels de couleur vont envahir l’image de manière anarchique, perturbant la définition de la photo, ses détails, et, avouons-le, nous offrant un rendu particulièrement sale.

ISO ? Oui mais pas trop

Alors évidemment, les photographes un peu expérimentés vont chercher à varier la valeur ISO sur leurs appareils pour s’adapter aux différentes conditions lumineuses.

Mais que se cache derrière cette appellation exactement ?

La mesure ISO, ou plutôt sensibilité ISO correspond tout simplement à la mesure de la sensibilité à la lumière des capteurs numériques (et anciennement des pellicules).
Sur les appareils numériques modernes cette valeur s’étend généralement de 100 ISO à plus de 3200, voir 6400 sur certains appareils haut de gamme.
Mais, pour saisir comment s’utilise cette fonction, il faut comprendre qu’en réalité un capteur d’appareil photo numérique possède un niveau de sensibilité unique, qu’on vient « booster » en amplifiant le signal issu du capteur. C’est pourquoi on dit qu’on « monte » dans les ISO lorsque la lumière vient à tomber.
L’avantage du numérique est indiscutable sur les appareils à pellicule puisque ces dernières avaient une sensibilité ISO Fixe qui correspondait donc à un condition de lumière bien particulière (il fallait changer de pellicule si ces conditions de lumière venaient à changer).
Le problème est que cette amplification n’est pas sans conséquence et provoque irrémédiablement ce détestable « bruit chromatique ».

Quand et comment utiliser cette fonction ?

sharon entoure un palmier avec les bras, celui ci est recouvert d'une guirlande lumineuse et la photo est floue
Résultat à main levée sans monter les ISO

Concrètement, il est temps de se poser la question une fois que vous avez été au bout des possibilités de l’appareil en terme d’ouverture et de vitesse d’obturation sans réussir à exposer correctement votre image ou figer le mouvement de la scène à immortaliser.

Il est alors temps de « monter » dans les ISO.

Plus la valeur ISO est basse plus l’image sera de qualité et moins le bruit chromatique sera perceptible. Malheureusement, si la valeur 100 ISO est idéale en extérieur par temps lumineux, il sera impossible de s’en contenter à la tombée du jour ou pire, en pleine nuit, à moins d’avoir un trépied sous la main (j’y reviendrai plus bas).
Pas d’autres choix que de monter la valeur ISO au moins à 800 ou 1000.
Sur les reflex d’entrée de gamme vous pourrez monter jusqu’à 1600 ISO sans trop de problème, du moins rien qui ne puisse pas se gérer en post-production.
Les plus chanceux qui possèdent un matériel à la pointe (et donc onéreux) sont largement avantagés car leurs capteurs (plein format sur les appareils haut de gammes récents) seront nettement plus grands et donc plus sensibles.
photo du reflex professionnel Canon 5D Mark III et son objectif sur fond blancPour ma part avec mon Canon 5D MarkIII je peux monter à 6200 ISO et obtenir des photos tout à fait exploitables. C’est nettement plus confortable mais pas à la hauteur de toutes les bourses.
Il faut donc procéder à plusieurs essais pour tenter de faire un bon compromis entre le bruit chromatique, une exposition correcte de la scène et la volonté d’être le plus « net » possible (réduire le nombre d’ISO dans l’obscurité allonge considérablement le temps de pause et vous expose à des photos floues, de par le mouvement de l’appareil dans vos mains, car oui vous tremblez même si c’est presqu’imperceptible).

Dans la mesure du possible ne faites pas confiance au mode « AUTO » de la fonction ISO, laquelle ne tient pas compte du bruit chromatique et vous réservera de (mauvaises) surprises.
Sélectionnez vous même la valeur ISO en fonction des conditions de lumières.

Cependant, en conditions réelles, et qui plus est en voyage où vous allez « mitrailler » de tous côtés dans des conditions de lumière changeantes, il peut apparaître plus confortable de conserver le mode AUTO. L’astuce dans ce cas est de verrouiller une valeur plafond (ex: 1600 ISO ou plus selon la taille et le modèle de votre capteur) dans les paramètres de réglage de votre boîtier.

Savoir prendre son pied

Un reflex Nikon D300S est fixé sur un trépied en haut de la tour fantôme de Bangkok (Ghost Tower) et s'apprête à photographier la rivière Chao Phraya, qui coule au coeur de Bangkok
Mon reflex fixé sur mon pied à Bangkok

Ce n’est pas la première fois que j’en parle mais j’insiste toujours sur le fait que le pied photo est l’élément indispensable pour tout voyageur qui ambitionne de revenir avec de belles images ou, d’ailleurs, des séquences vidéos de qualité. C’est encore plus vrai quand il s’agit de prises de vue nocturnes.

Évidemment un trépied est pénible à transporter de par son encombrement et son poids (bien que les modèles en carbone ne pèsent pas lourd dans une valise ou un sac à dos mais coûtent relativement plus cher que les modèles basiques).
Pour plus d’informations, consultez l’article sur l’équipement photo idéal en voyage.

Les avantages du pied photo en nocturne

  • Il vous sera possible de travailler avec des ISO de valeur minimum et donc limiter considérablement le bruit numérique tout en conservant une image à la définition parfaitement nette.
  • Vous pourrez jouer avec la vitesse d’obturation et opter pour des temps de pause très longs (de quelques secondes à plusieurs minutes) et ainsi avoir de magnifiques effets de filés de lumière avec la circulation en ville et même « effacer » les passants qui se transformeront en formes fantomatiques fugaces.
  • Faites appel à votre créativité en expérimentant le « light painting » (j’y reviendrai plus bas).
  • Vous initier à l’astrophotographie à champ large (ou « Nightscape ») et sublimer un paysage nocturne sous une pluie d’étoiles et de galaxies (temps de pose long exigé).
  • Vous pourrez être présent sur la photo, utile quand on voyage seul(e) !
une montagne et un glacier sont photographiés de nuit en pose longue sous une véritable pluie d'étoiles et de galaxies
Exemple de « nightscape » avec vue imprenable sur le champs d’étoiles et la Voie Lactée

 




 

Le flash, cet ami qui ne vous veut pas que du bien

femme qui prends une photo avec appareil hello kittyIntégré à l’appareil ou indépendant, le flash paraît être une réponse aisée, en théorie, au manque de lumière ambiant. Pourtant, et nous en avons tous fait l’expérience, c’est généralement avec déception qu’on découvre le résultat d’une photo prise avec flash.

Sharon et sa cousine posent accrochées à un palmier, de nuit, dans un parc de Lima au Pérou
Résultat décevant du flash en mode auto

Et pour cause, celui-ci va, certes, figer l’image sans besoin d’augmenter la sensibilité ISO, mais il va surtout noircir l’arrière plan tout en « cramant » une fois sur deux le sujet. Celui s’explique facilement.

Le flash n’est rien d’autre qu’une source de lumière d’appoint, lequel va jouer son rôle sous forme de décharge lumineuse couplée au déclenchement de l’appareil.
Pour autant la portée des flashs est faible (encore plus en cas de flash intégré) et le paysage ou les sujets plus éloignés n’en profitent pas, demeurant dans le noir (puisque je le rappelle, le temps de pause avec flash est aussi court qu’en plein jour).

Le coup de flash avec pose longue

Après vous avoir dépeint un portrait assez négatif du flash, utilisé en mode automatique, sachez que celui ci peut vous sauver la mise dans pas mal de situations et donner de très bons résultats quand il s’agit d’immortaliser un sujet tout en conservant de beaux arrières plans naturels (qui ne seront pas plongés dans le noir).
C’est ce qu’on appelle la technique du « coup de flash », ou « fill-in » qu’on peut traduire tout simplement par « appoint ».
Pour faire bref, le terme « fill-in » regroupe plusieurs situations, et décrit une manoeuvre qui consiste à exposer correctement l’image globale, même sombre, pour obtenir le rendu voulu et venir ajouter un petit « coup de flash » d’appoint pour exposer correctement le sujet au premier plan.
Il faut généralement procéder à quelques tests pour maîtriser cette technique, laquelle peut parfaitement s’appliquer en plein jour si le sujet se trouve dans l’ombre.

Il existe plusieurs méthodes plus ou moins complexes pour réussir ce type de photo mais personnellement je préfère me positionner en mode M (manuel).

David imite superman en plongeant sur le sable de mesquite Dunes, dans la vallée de la mort aux états-unis à la tombée de la nuit
Coup de flash discret à la tombée de la nuit pour « figer » le mouvement malgré le manque de lumière et exposition longue de l’arrière plan pour gagner en naturel

Ma méthode pas à pas

  • Si vous prenez votre photo à main levée alors montez dans les ISO jusqu’à obtenir une qualité d’image convenable (comme vu précédemment : attention au bruit).
  • Une fois le sujet immobilisé (préférable dans cette situation), basculer votre appareil en mode A (mode semi automatique à priorité ouverture). En gros, l’appareil fait la moitié du travail pour exposer correctement l’image. Choisissez une grande ouverture (idéalement f/2,8 ou plus grand encore) et l’appareil calculera pour vous la vitesse d’exposition lors du déclenchement.
  • Faites la mesure sur un élément du décor tel que vous aimeriez le voir à l’image et déclenchez.
    Ne prenez pas garde au rendu du sujet, lequel sera sous-exposé. L’essentiel est d’avoir un arrière plan correct et naturel, similaire à ce que voit votre oeil. Retenez bien le chiffre de la vitesse choisi par le boîtier.
  • Basculez alors en mode M (manuel) et reportez les mesures, vitesse et ouverture.
  • Vérifiez que votre flash est bien réglé sur un mode TTL ou ADI (il déclenchera même en mode manuel)
  • Faites la mise au point sur le sujet et déclenchez.
    Le flash va figer le sujet au premier plan et l’exposer correctement alors que le temps d’exposition total sera plus long que l’éclair du flash, ce qui va permettre de faire « monter » l’arrière plan pour ne pas que ce dernier se trouve dans le  noir.
  • Pour un rendu plus naturel il est possible de moduler la puissance du flash afin que celui-ci soit plus discret à l’image, ou de jouer avec le couple vitesse d’obturation / ouverture. Plusieurs essais sont souvent nécessaires pour obtenir le résultat voulu mais le jeu en vaut la chandelle pour préserver l’ambiance de la scène.
    Je conseille également d’ajouter un réflecteur ou un diffuseur devant le flash pour adoucir la lumière de celui-ci.

À noter que les appareils de type reflex possèdent généralement une touche appelée AEL. Cette dernière est utile en journée pour figer une exposition et recadrer la photo avant de déclencher. Pratique en cas de constrates élevés. Mais une fois le flash actif, cette touche permet de forcer l’appareil à passer en mode de synchronisation lente.
C’est à dire que l’appareil va volontairement choisir une vitesse d’exposition plus lente que prévu pour ne pas plonger le fond dans l’obscurité et détacher le sujet par ce petit coup de flash tant désiré.

Mais attention, comme tout mode automatique, il n’est pas modulable et bien souvent inapproprié aux conditions de lumières réelles et, surtout, aux intentions du photographe ! 

Diminuer le bruit en post-production

Il est toujours possible de « rattraper » un peu les dégâts d’une photo prise de nuit, sans flash, et dont le bruit numérique viendrait jouer les troubles fêtes. Il existe deux méthodes pour cela.

Opération lissage

La manœuvre la plus simple pour limiter l’impact disgracieux du bruit sur une photo est de « lisser » les pixels de l’image. Pour cela rien de bien compliqué à condition de posséder Photoshop Éléments, Photoshop, Lightroom ou même un logiciel de type Gimp.
Il vous suffira d’aller dans Filtres > Bruit > Réduction du bruit

Rien de magique là-dedans puisque le logiciel va simplement opérer un léger lissage des pixels pour uniformiser le bruit et le camoufler et la photo va perdre énormément en détails.
Une rustine en somme, faute de mieux, mais rien de fantastique.

Plugins et logiciels spécialisés

Il existe pléthore de logiciels créés dans l’unique but de corriger les défauts indus par le bruit numérique lors des photos prises dans de mauvaises conditions de luminosité.
Aussi perfectionnés que certains puissent être, ils ne remplaceront jamais les bons gestes lors de la prise de vue tels qu’expliqués plus haut et entraîneront toujours une détérioration de l’image.
Mais j’avoue que certains sont excellents.

Voici la liste des logiciels (non exhaustive) que j’ai pu tester. La plupart sont payants et certains sont meilleurs que d’autres à mon sens, mais chaque photographe a généralement sa préférence.

  • Noise Ninja (de chez Picture Code)
  • Image Doctor (de chez Alien Skin)
  • NoiseFixer (de chez FixerLabs) > Gratuit !
  • PictureCooler > Gratuit !
  • NoiseWare (de chez Imagenomic)
  • Digital Delux Toolbox
  • Noise Resucer ISOx (Fred Miranda)
  • Nik Multimedia Dfine
blog-voyage-dfine-nik-collection-plugin anti-bruit numérique
Fenêtre simplifiée de correction du bruit numérique du plugin Dfine Nik Collection

Mon choix personnel s’est porté depuis longtemps sur le pluging Dfine du groupement de plugins Nik Collection. C’est, d’après moi, le réducteur de bruit le plus performant.
Bien d’autres plugins vraiment utiles et performants s’ajoutent à Dfine , comme Silver Efex Pro pour de sublimes noirs et blancs ou encore Color Efex Pro pour jouer sur les couleurs de manière originale.
Compatible avec Photoshop, Lightroom et Aperture.
Prix : 119 euros (essai gratuit pendant 15 jours)

Jouez avec la lumière et soyez créatifs !

David est debout dans le sable de Mesquite Dunes dans la Vallée de la Mort (Death Valley) et il écrit le mot USA avec un briquet (appareil photo en pose longue) au coucher du soleil
Light Painting dans Death Valley

Connaissez-vous le « lightpainting » ?
Si ce n’est pas le cas c’est dommage car vous passez à côté d’une des activité les plus fun en photo.
Comme son nom l’indique, il s’agit de « peindre » avec de la lumière et faire apparaître des formes, lettres ou silhouettes sur vos photos.

Comment cela fonctionne-t-il ?

C’est assez facile en théorie et les rendus aléatoires rendent l’expérience vraiment intéressante !

Le matériel

 

  • Votre appareil photo bien sûr, lequel doit doit absolument être débrayable (c’est à dire qu’on peut laisser l’obturateur ouvert manuellement et le refermer quand on le souhaite). L’obturateur étant pour rappel le volet qui s’ouvre et se ferme pour laisser entrer la lumière jusqu’au capteur.
  • Votre pied photo
  • Un déclencheur souple ou une télécommande (ça ne coûte qu’une poignée d’euros).
    Il est possible aussi d’utiliser le retardateur mais c’est moins pratique.
  • Un appoint lumineux comme une lampe de poche, un néon, un briquet etc, bref, quelque chose qui fera office de « pinceau de lumière ».
  • Une tenue sombre (habillez vous si possible en noir et, encore mieux, portez un sweat à capuche et des gants, toujours les plus sombres possibles)

La réalisation

 

  • Basculez votre appareil sur le mode B (Bulb). Ce mode permet d’ouvrir l’obturateur et de laisser ouvert jusqu’à appuyer de nouveau sur le déclencheur pour le refermer.
    Si vous n’avez pas de déclencheur souple ou de télécommande placez l’appareil sur le mode M (Manuel). Choisissez un temps d’exposition le plus long possible et activez le retardateur.
  • Choisissez une sensibilité ISO la plus basse possible pour une meilleure définition
  • Choisissez une ouverture assez grande sans excès pour conserver une profondeur de champs correcte (entre f/5 et f/10)
  • Faites la mise au point sur le sujet voulu et déconnectez l’autofocus (à la base de l’objectif, poussez le curseur sur M). Déclenchez.
  • Commencez à « peindre » lentement avec votre source lumineuse et prenant garde de bouger volontairement beaucoup pour ne pas apparaître à l’image sous forme de silhouette. Si possible dirigez la source de lumière vers l’objectif.
  • Déclenchez à nouveau si vous êtes en mode B ou attendez que l’obturateur se ferme tout seul en mode M au bout du temps d’exposition choisi.
  • Appréciez le résultat ! Vous ne serez sans doute pas contents du premier essai et il vous en faudra beaucoup d’autres pour maîtriser cette technique dont le côté hasardeux donne tout son charme.
    (Si l’image est trop sombre ou trop claire n’hésitez pas à changer l’ouverture jusqu’à trouver la bonne).
Il est tout à fait envisageable de faire du lightpainting en plein jour, à condition d’utiliser un filtre de densité neutre visé à l’objectif avec un indice d’atténuation de la lumière élevé (ND400 au minimum).

essai de light painting dans l''appartement avec un bonhomme dessiné grâce à une petite lampe bleue et pose longue

Ajout d’images externes (creative commons):

Capteur CCD : wdwd

Bruit numérique : source

Canon 5D MarkIII : decltype

Pluie d’étoiles : Paul Weeks

À propos de Romain Desailly
Toujours un appareil photo à la main, ce passionné de photographie et de vidéo aime à arpenter le monde pour chercher des réponses aux questions qu’il ne se posait pas avant de bourlinguer. Il est le co-créateur de ce guide voyage.

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